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Exemple

L’article des chercheurs spécialistes de la lecture Jean Ecalle et Annie Magnan « Les effets d’interventions politique et éducative visant à réduire les difficultés d’apprentissage de la lecture en CP » est paru dans la revue « Studies in Educational Evaluation ». Ces deux chercheurs sont parmi ceux qui ont le plus publié sur la lecture en France.

Cette revue fait partie du premier quartile (Q1) des revues en éducation au niveau international
(www.scimagojr.com/journalrank.php)

Comme dans tout processus de publication scientifique *, l’article en anglais a été soumis par la revue à des experts internationaux pour une critique anonyme et indépendante, en mars 2018. C’est ce qui garantit la qualité des données exposées. Il a été publié le 20 février 2019.

Objectifs :

Cette étude a évalué l’impact de deux expérimentations sur le niveau de lecture d’élèves en classes de CP situées en éducation prioritaire :

  • l’étude 1 a mesuré l’effet du dédoublement de classes de CP (intervention politique),
  • l’étude 2 a mesuré l’effet de la méthode d’apprentissage de la lecture d’Agir pour l’école (intervention éducative).

Nous ne parlons ici que des résultats de l’étude 2.

Méthode de l’étude 2 :

L’étude a été réalisée lors de l’année scolaire 2015-2016 auprès de 2 803 enfants en classes de CP en REP et REP+, ce qui en fait un des articles scientifiques à la plus large échelle sur la lecture.

Le groupe expérimental a suivi le programme « Lecture » d’Agir pour l’école.

Le groupe contrôle a suivi son approche habituelle.

Les compétences en pré-lecture et lecture de l’ensemble des élèves ont été évaluées au début (t1) et à la fin (t2) de l’expérimentation, au même moment pour tous.

Les compétences de lecture évaluées incluent :

  1. La connaissance des lettres de l’alphabet, la connaissance des sons (phonologie), l’orthographe et la vitesse de lecture (fluence).
  2. La compréhension : le vocabulaire et la compréhension orale et écrite.

Les effets sont calculés en écart-type (effect size). A titre d’exemple, un effet de 19 % d’écart-type en fluence peut s’exprimer de deux façons équivalentes :

  1. La réduction d’environ 20 % du nombre d’élèves en très grande difficulté en fluence,
  2. Le rattrapage de l’élève faible sur l’élève moyen de 19 % de son écart.

Résultats de l’étude 2 :

A la fin de l’année scolaire 2015-2016, les élèves faibles du groupe expérimental ont rattrapé de 30 % leur retard en compréhension écrite par rapport aux élèves moyens du groupe contrôle.

Le groupe expérimental ayant appris à lire avec le programme d’Agir pour l’école a des résultats significativement meilleurs que le groupe contrôle, en orthographe, en fluence et en compréhension écrite.

Dans ce groupe, les enseignants ont respecté rigoureusement la progressivité du protocole : d’abord l’apprentissage des sons (phonologie). Puis le travail sur les syllabes et les mots. Lorsque l’aisance est suffisante, la lecture de textes et la vitesse de lecture (fluence) deviennent la priorité.

Notons qu’aucun exercice en particulier ne ciblait la compréhension écrite dans le protocole testé ici. Il s’agit pourtant de la compétence qui a été le plus stimulée par le programme (32 % d’écart type). Selon les chercheurs, l’entraînement à la fluence (19% d’e.t. sur cette dimension), très développé dans le protocole d’Agir pour l’école, explique un tel résultat.

NB : depuis, la compréhension écrite a été ajoutée au protocole de l’association pour aller encore plus loin.

Conclusion :

Les auteurs de l’article concluent que l’effet conjugué du dédoublement des classes de CP avec une méthode structurée, explicite, adaptée et progressive d’apprentissage de la lecture auprès d’élèves en difficulté, est probablement l’une des méthodes les plus efficaces pour réduire drastiquement le nombre d’élèves en très grande difficulté.

L’article : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0191491X1830083X

La page d’Annie Magnan et Jean Ecalle sur la lecture : http://ecalle-magnan.fr/

 

* NB : comme dans d’autres matières (biologie, physique,…), les auteurs du protocole testé (MM. Gomes et Cros) ont cosigné l’article. C’est la pratique dominante en sciences.

Sur la publication scientifique, voir par exemple : http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/comprendre-la-publication-scientifique

Exemple

A l’occasion d’un entretien croisé avec Roland Goigoux, professeur à l’Université de Clermont-Auvergne, Laurent Cros, Délégué général d’Agir pour l’école, est revenu sur les différentes méthodes d’apprentissage de la lecture.

 

Les déclarations récentes du Ministre de l’Education Nationale en faveur de la méthode syllabique ont relancé un débat qui mérite d’être dépassionné et appréhendé à l’épreuve des faits.

 

Saluant le dédoublement des classes de CP dans les réseaux d’éducation prioritaire renforcé, Laurent Cros a indiqué notamment que cette réforme permettrait de consacrer davantage d’attention et de temps au décodage et à la fluence, condition sine qua none pour améliorer la compréhension et la maîtrise du vocabulaire chez l’enfant.

 

Compte-tenu de l’expérience de terrain qui est celle d’Agir pour l’Ecole et à l’appui de nombreux travaux scientifiques, Laurent Cros livre deux préconisations : commencer l’étude du code le plus tôt possible et y consacrer le plus de temps possible notamment chez les élèves les plus faibles.

 

Retrouvez l’entretien en intégralité ici

 

Exemple

Un journaliste de la Voix du Nord s’est intéressé au dispositif d’apprentissage de la lecture que nous déployons à Calais et Boulogne-sur-Mer auprès de 650 élèves en REP et REP+.

 

En mêlant méthode structurée et exercices sur tablettes, Agir pour l’école permet à des élèves d’apprendre plus facilement à lire et à comprendre un texte.

 

Tantôt en petit groupe, tantôt en autonomie, les enfants bénéficient d’un suivi individuel de leurs progression.

 

Séverine Machtelinckx, enseignante en CP à l’école Condé de Calais en témoigne : « En dix-sept années de CP, je n’avais jamais atteint ce niveau. Il n’y a plus d’élèves moyens en lecture mais que des bons voire des très bons. »

 

Lire l’article

Exemple

Les méthodes d’apprentissage de la lecture d’Agir pour l’école à Calais filmées par le JT de TF1

 

Une classe de CP de l’école Oran-Constantine de Calais (REP+) a reçu la visite d’une équipe du JT de TF1.

 

Le reportage montre une séquence d’apprentissage du code alphabétique qui consiste à “décoder les mots le plus rapidement possible”.

 

L’exercice sera répété plusieurs fois pour automatiser le décodage.

 

L’apprentissage se poursuit avec l’utilisation d’une application installée sur “des tablettes avec des exercices adaptés à son niveau”.

 

La démarche est expliquée dans le reportage par l’enseignante Karine POUILLY : “on va travailler les sons à l’oral (phonologie), pour après décoder de vrais mots (code alphabétique et fluence), et ensuite donner le sens(compréhension écrite)”.

 

La philosophie de l’expérimentation d’Agir pour l’école est résumée par Christophe GOMES (Directeur-adjoint d’Agir pour l’école) : “Agir en prévention, réduire les difficultés, donner plus de temps et plus d’attention à ceux qui en ont le plus besoin, et permettre aux élèves de poursuivre leur scolarité dans les meilleures conditions”.

 

 

Regarder le reportage de TF1. 

Exemple

The Conversation France se présente comme un média en ligne d’information et d’analyse de l’actualité indépendant, qui publie des articles grand public écrits par les chercheurs et les universitaires.

Un article publié il y a un mois, qui cite Agir pour l’école, a particulièrement attiré notre attention : Education : et si la réforme s’appuyait sur les données de la science ?.

Mais lisez plutôt :

Jean Michel Blanquer n’a pas attendu sa nomination comme ministre de l’Éducation pour défendre l’expérimentation à l’école comme mode de renouvellement de la pédagogie. Proche du mouvement Agir pour l’école dont c’est précisément l’objectif, ancien soutien de l’expérience menée par Céline Alvarez dans une école maternelle de la région parisienne, il est à l’origine du test de la Mallette des parents, cette boîte à outils destinée à aider les enseignants dans leurs échanges avec les parents.

Depuis sa prise de fonction, Jean‑Michel Blanquer reste ferme sur sa position. Les dispositifs actuels seront soumis à des évaluations nationales, promet-il. Les politiques scolaires feront l’objet d’expérimentations, et la recherche en sciences cognitives guidera sa stratégie.

 

 

 

S’appuyer sur les données de la science

La question semble incongrue au premier abord. En réalité, il s’agit d’une problématique centrale dans un débat éducatif où les intérêts politiques et l’idéologie biaisent les échanges entre spécialistes et nuisent à l’information du monde de l’éducation.

Les deux universitaires Alice Latimier et Svetlana Meyer choisissent de donner en exemple les vertus de l’approche evidence-based – que l’on pourrait traduire par « fondée sur les données de la science » – pour l’apprentissage de la lecture.

Prenons le cas de l’apprentissage de la lecture. Les données produites à ce sujet sont de différentes sortes. Certaines relèvent de la science fondamentale, notamment quand elles portent sur les grandes fonctions du raisonnement. Par exemple : l’attention visuelle est un ingrédient de l’apprentissage de la lecture.

D’autres se situent à mi-chemin entre le fondamental et l’appliqué. Pour poursuivre avec l’exemple précédent : tel type d’entraînement améliore l’attention visuelle et les performances en lecture.

D’autres données, encore, sont issues de l’application en conditions réelles. Toujours avec le même exemple : ce jeu d’entraînement de l’attention visuelle utilisé en classe par l’enseignant améliore les performances en lecture.

Enfin, il existe des données sur des initiatives menées à grande échelle. Ce pourrait être : la réforme de l’apprentissage de la lecture qui intègre l’entraînement de l’attention visuelle a eu tel impact sur les performances des élèves français.

 

 

Depuis le début de son action en 2011, Agir pour l’école promeut et met en oeuvre une approche dite « evidence-based » qui place les méthodes scientifiques au coeur de chaque expérimentation que nous menons.

 

 

Exemple

Le prestigieux hebdomadaire britannique lu dans le monde entier, The Economist, a évoqué Agir pour l’Ecole dans un article publié il y a quelques jours.

 

 

Le journal s’est rendu à Calais, à l’école Oran-Constantine, où nous menons notre Projet Lecture depuis plusieurs années, à la suite du journal Les Echos en mai dernier.

 

L’article, intitulé « One kind of education does not fit all« , qu’on pourrait traduire par « Un système éducatif qui ne convient pas à tous » aborde la nécessité d’appréhender les élèves dans leur diversité : il faut individualiser davantage les enseignements, surtout en REP et REP+.
Retrouvez l’article au format pdf : One kind of education does not fit all
Exemple

On parle d’Agir pour l’école dans le journal télévisé de France 2 !

C’est à Calais, à l’école Oran-Constatine, où Agir pour l’école mène son Projet Lecture depuis plusieurs années, qu’une équipe de France 2 a tourné un reportage sur nos méthodes d’apprentissage de la lecture la semaine dernière. Un article du journal les Echos avait présenté il y a quelques semaines notre action dans cet établissement.

Le reportage montre des séances de fluence et de phonologie.

L’application fidèle des outils issus des recherches en psychologie cognitive permet d’améliorer considérablement le niveau des enfants de REP+ : la quasi-totalité des élèves rattrapent la moyenne nationale en fluence.

Retrouvez en vidéo le reportage de France 2 ci-dessous :

http://www.francetvinfo.fr/culture/livres/cerveau-comment-les-neurosciences-aident-elles-a-mieux-apprendre_2383160.htm

Exemple

Les chercheurs de l’Université Lyon-2, Jean Ecalle, Marion Navarro, Hélène Labat, Annie Magnan et Agir pour l’école viennent de publier un article pour la revue STICEF intitulé « Concevoir des applications sur tablettes tactiles pour stimuler l’apprentissage de la lecture : quelles hypothèses scientifiques ? ».

Présentation de 3 applications numériques d’apprentissage de la lecture.

 


L’introduction des tablettes et applications numériques dans les classes pose de nombreuses questions

Quelle place faire à ces nouvelles technologies ? À quel profil d’élèves sont-elles destinées ? Quelles sont les modifications à apporter aux pratiques d’enseignement ?

En s’appuyant sur les expérimentations menées, cet article permet de faire le point sur l’utilisation des tablettes numériques dans les apprentissages, notamment celui de la lecture. Il s’intéresse à l’ergonomie des applications numériques, à leur utilisation dans les pratiques pédagogiques ainsi qu’aux conditions de leur efficacité.

 


Le numérique dans l’apprentissage : des outils pertinents

Plus intuitif et facile d’utilisation que les ordinateurs, les tablettes numériques sont particulièrement bien adaptées aux jeunes enfants. Si les applications en elles-mêmes n’ont pas toujours fait l’objet d’évaluations, les études montrent clairement l’intérêt des enseignants comme des élèves pour ces nouveaux outils.

Pour ce qui est de l’apprentissage de la lecture, il existe peu d’applications qui lui soient spécifiquement consacrées et ces applications ne sont pas évaluées. Elles ne s’appuient d’ailleurs pas nécessairement sur les compétences fondamentales que doivent acquérir les enfants pour comprendre un texte lu.

L’utilisation des tablettes tactiles suppose pourtant que les enseignants et les parents soient informés de l’efficacité réelle des applications disponibles.

Il est donc urgent aujourd’hui de concevoir des applications reposant sur des hypothèses scientifiques sérieuses et de tester leurs effets lors d’expérimentations avec groupe témoin.

 

 


Autophono : « stimuler les habilités phonologiques »

Autophono

 

Conçue dans le but de développer ces « habilités phonologiques », Autophono tend à renforcer la prise de conscience phonémique. Cette application peut être efficace pour stimuler les habiletés phonologiques auprès d’enfants repérés en difficulté dès la maternelle. Stimuler les habiletés phonologiques précocement constitue un atout pour faciliter l’apprentissage de la lecture.

 

Du son au mot : habilités phonologiques et connaissances des lettres

Cette application adopte une approche multi-sensorielle car les travaux de recherche montrent que l’apprentissage haptique des lettres permet une meilleure compréhension du principe alphabétique mais démontrent également l’importance de l’écriture dans l’apprentissage d’une lettre. Écrire, c’est aussi apprendre à lire.

Du Son au Mot

 

L’application du Son au mot, en cours de développement, est composée au total de six chapitres. Dans le premier chapitre (ci-dessus) l’enfant doit tracer la lettre dont il entend en même temps le nom et la valeur phonémique. La lettre est apprise avec un ancrage multi-sensoriel : grapho-moteur, auditif et visuel.

 

Le traitement syllabique avec Syllabo Cod

Conçue au sein du laboratoire EMC (Lyon2) et développée par l’éditeur Adeprio, cette application s’adresse à des enfants pré-lecteurs et apprentis lecteurs en difficulté. Elle a pour objectif de faciliter la découverte du code alphabétique, pour ensuite le maîtriser et permettre aux enfants d’identifier les mots écrits.

SyllaboCod

 

Actuellement en cours de test, l’application permet aux enfants d’effectuer plusieurs tâches, comme segmenter des mots selon leur syllabe orale, retrouver les lettres pour reconstruire la syllabe écrite du mot écrit et reconstituer la première syllabe du mot entendu.

 


Ce qu’il faut retenir de ces expérimentations

Les outils numériques doivent répondre à plusieurs critères tant sur le plan scientifique que sur le plan ergonomique. La question de leur introduction se pose à trois niveaux : leur ergonomie propre, leur utilisation réelle en classe et leur efficacité.

Le contexte d’utilisation des outils numériques doit être pris en considération. La qualité et le suivi de l’équipement mis à disposition dans les classes, tout comme la mobilisation des enseignants sur l’insertion du numérique dans leurs pratiques, sont des éléments déterminants.

 

L’aspect attractif et moderne des tablettes ne suffit pas à démontrer leur impact sur les performances des élèves.

 

Il convient de se poser un certain nombre de questions préalablement à l’utilisation des applications numériques.

 

Des études expérimentales sont donc nécessaires pour progresser dans le développement d’outils efficaces.

 

 

Retrouvez l’article complet de Jean Ecalle, Marion Navarro, Hélène Labat, Annie Magnan et Agir pour l’école ici.

Exemple

 


Stanislas Dehaene, pionnier des sciences cognitives en France

 

Stanislas Dehaene est né dans le Nord de la France en 1965. Diplômé de l’Ecole Normale Supérieure, il est actuellement titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France. Il est également membre de l’Académie des Sciences depuis 2005.

 

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Stanislas Dehaene est un des pionniers de la compréhension des mécanismes de l’apprentissage fondée sur les sciences cognitives en France.

Ses travaux, dont Agir pour l’école s’inspire pour créer et mettre en œuvre ses méthodes d’apprentissage de la lecture, sont compilés dans divers ouvrages qu’il a publiés ces dernières années : « Les neurones de la lecture » et « Apprendre à lire ».

 

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Dans un article pour la Paris Tech Review, le chercheur nous apprend que « la remarquable plasticité du cerveau humain le rend habile, à tout âge, à apprendre. Encore faut-il savoir en tirer parti. C’est ici que les neurosciences ont leur mot à dire ». Les neurosciences (ou sciences cognitives) ont en effet amélioré notre compréhension du fonctionnement du cerveau humain et des mécanismes de l’apprentissage.

Grâce à la technologie de l’IRM – « Imagerie par Résonance Magnétique » – Stanislas Dehaene a montré la formidable « plasticité cérébrale » des êtres humains. Selon lui, « c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Cette plasticité, on doit la comprendre comme une remarquable capacité à recycler des circuits présents dès l’origine. »

 


Les 4 piliers de l’apprentissage

 

Le chercheur recense, à partir de ses propres travaux et des progrès récents des sciences cognitives, « quatre facteurs principaux de réussite d’un apprentissage ».

Le premier est l’attention. « L’attention est le mécanisme de filtrage qui nous permet de sélectionner une information et d’en moduler le traitement ». Pour l’enseignant, il faut  savoir canaliser l’attention de celle ou celui qui apprend.

Le deuxième pilier est « l’engagement actif ». « L’enseignant ne peut mobiliser que si l’enfant ou apprenant se mobilisent ». L’engagement actif recoupe également la soumission à des tests – de savoirs, comme de savoir-faire – qui seront autant de jalons dans la mobilisation des enfants et des apprenants.

Le troisième facteur de réussite d’un apprentissage est le retour d’information (le « feedback », en anglais). Ce facteur est central puisqu’il permet de souligner l’importance de l’erreur. En effet, « le cortex est une sorte de machine à générer des prédictions et à intégrer les erreurs de prédictions : il lance une prédiction, reçoit en retour des informations sensorielles, et une comparaison se fait entre les deux ». L’erreur est un retour d’information qui permet d’aboutir à une prédiction plus précise et plus adaptée : l’erreur représente donc une condition de l’apprentissage !

Le 4ème facteur est la répétition pour la consolidation des acquis. L’exemple de l’apprentissage de la lecture est particulièrement éclairant. « L’enfant au début doit justement retenir consciemment chacune des correspondances entre les lettres et les sons, et les appliquer une par une. La répétition, ainsi qu’une bonne nuit de sommeil, permet de consolider et d’automatiser les apprentissages, au premier chef, l’apprentissage de la lecture.

 


 Et la lecture ?

 

Comment le cerveau fonctionne-t-il pour l’apprentissage de la lecture ? S. Dehaene utilise la métaphore informatique pour l’expliquer.

« La zone de la lecture recycle un ‘algorithme’ préexistant, celui de la reconnaissance des visages : à l’IRM [l’imagerie à résonance magnétique], on voit nettement la même zone s’activer. D’une reconnaissance des visages elle passe à une reconnaissance des lettres et des mots ». La plasticité du cerveau réside dans sa capacité à ré-agencer ses « algorithmes », présents dans le cerveau de chaque être humain dès la naissance.

Les travaux de Stanislas Dehaene aboutissent, en matière d’apprentissage de la lecture, à une conclusion claire : « la ‘méthode globale’ d’apprentissage de la lecture est condamnée à ne pas bien fonctionner ».

C’est l’apprentissage des « composantes autonomes, associations de graphèmes et de phonèmes » qui permettent au cerveau d’automatiser la cognition petit à petit pour aboutir à la lecture de mots entiers.

 

Dès lors, les conditions du « petit miracle » de la lecture sont réunies.

 

 

Exemple

La revue The Atlantic a mené un entretien passionnant avec Mark Seidenberg, Professeur de Psychologie à l’Université du Wisconsin-Madison, qui étudie depuis de très nombreuses années l’apprentissage de la lecture. Agir pour l’école retranscrit l’essentiel de ses analyses.   

 

 

Mark Seidenberg, un universitaire spécialiste de l’apprentissage de la lecture

 

« J’étudie les domaines suivants : comment fonctionne la lecture, comment les enfants apprennent à lire, et les obstacles que beaucoup d’enfants rencontrent, depuis de nombreuses années » ouvre M. Seidenberg.

Il vient en effet de publier l’ouvrage « Language at the Speed of Sight » – « Le langage à la vitesse du regard », en français – qui fournit des données inquiétantes à propos du niveau de lecture des jeunes américains.

Le constat est alarmant :

« Selon le plus récent rapport du ‘National Assessment for Education Progress’ [Évaluation Nationale pour le Progrès de l’Education, un indicateur du niveau de compétences en lecture aux Etats-Unis], un tiers seulement des élèves de CM1 (Fourth Grade) et de 4ème (Eigth Grade) [des évaluations se font à la fin de ces ‘classes’ aux Etats-Unis] avait plus ou moins un bon niveau de lecture l’année dernière ».

Seidenberg est direct, cette performance médiocre est liée à la sous-utilisation des recherches sur l’apprentissage de la lecture. Comment expliquer autrement qu’avec « tant de savoirs sur le fonctionnement de la lecture, il y ait beaucoup de jeunes gens qui ne sachent pas bien lire ? »

 

Deux cultures de l’apprentissage de la lecture et des conséquences sur les enfants les plus défavorisés

 

Il y a deux cultures dans le domaine de l’éducation qui ne dialoguent pas souligne M. Seidenberg. La recherche – « reading science » – qui mêle « psychologie, linguistique et aujourd’hui les neurosciences » sur la lecture et son apprentissage trouve peu d’écho auprès des enseignants. De leur côté, ces derniers considèrent souvent la lecture comme une simple « mécanique ».

Il décrit des enseignants qui s’intéressent davantage à la culture littéraire, à ce que permet la maîtrise de la lecture. M. Seidenberg et ses confrères, universitaires et chercheurs, a contrario, « insistent […] sur les prérequis [de l’apprentissage de la lecture] : être capable de lire rapidement et précisément, grâce à des compétences directes, clés en main ». Quelle est la conséquence de ce manque de dialogue entre les chercheurs en pédagogie et le monde de l’éducation aux Etats-Unis ?

« Ce sont les enfants les plus pauvres » qui pâtissent le plus de la situation, « ceux qui ont le plus besoin d’aide et pour qui cela serait le plus bénéfique d’utiliser les travaux scientifiques de qualité, complètement laissés de côté ».

 

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Le rôle majeur de l’éducation pour lutter contre la pauvreté

 

Dans le cadre d’une politique globale de lutte contre la pauvreté, M. Seidenberg souligne l’importance de l’éducation et ses effets à long terme : « l’éducation joue un rôle majeur dans les différences socio-économiques, et on ne peut pas dire que le système fonctionne correctement s’il fonctionne uniquement pour les classes moyennes et les ménages aisés. » C’est à l’école de transmettre les savoirs fondamentaux aux enfants des ménages les plus défavorisés.

Il conclut : « nous en savons plus sur comment les enfants apprennent, nous savons plus sur les mécanismes de la lecture, nous pouvons l’utiliser. La science n’est pas la solution à tous ces problèmes, elle ne peut pas venir à bout de la pauvreté toute seule. […] Mais la recherche peut y contribuer. » Une analyse éclairante pour comprendre les enjeux actuels de l’apprentissage de la lecture aux Etats-Unis… et en France.
Retrouvez l’interview du Professeur Seidenberg sur le site de la revue The Atlantic (en anglais).

Exemple

L’intervention de Jean Ecalle à la conférence de consensus menée par le Conseil National d’Évaluation du Système Scolaire sur l’apprentissage de la lecture (CNESCO)

Le Conseil National d’Evaluation du Système Scolaire (CNESCO), après la publication d’un rapport très commenté en septembre 2016, a diffusé une conférence – « Comment soutenir le développement de compétences en lecture ? » – où sont intervenus plusieurs chercheurs et spécialistes. Parmi eux, Jean Ecalle, avec qui Agir pour l’école a travaillé et continue de le faire. 

 

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L’apprentissage de la lecture doit être « fondé sur des preuves ». 

L’intervention lors de la conférence du spécialiste dont s’inspire Agir pour l’école, Jean Ecalle, a particulièrement intéressé notre équipe. Au cœur de l’analyse du chercheur, on retrouve en effet les deux questions centrales selon Agir pour l’école : s’appuyer sur la recherche, mais aussi expérimenter de nouvelles pratiques pour l’apprentissage de la lecture. Extraits.

« A propos des connaissance précoces, comment les développer dès la maternelle ? La recherche a des choses à préciser dans le domaine, notamment la recherche appliquée. La stimulation précoce peut être un élément favorisant une entrée positive dans la lecture.

Nous avons mis un dispositif d’apprentissage en œuvre – 4000 enfants – avec les autorités administratives […], avec Agir pour l’école également. Un dispositif avec un groupe expérimental qui avait des pratiques guidées [et avec qui nous avons] stimulé la connaissance des lettres, à travers une approche phonologique et de compréhension orale, comparé à un groupe contrôle [qui ne bénéficiait pas de ces méthodes].

Nous avons montré que le groupe qui a bénéficié de séances guidées par nos méthodes avait de biens meilleures performances. 1er résultat : les enfants du groupe expérimental ont des compétences nettement supérieures. 2ème résultat : les élèves les plus faibles ont progressé le plus.

La recherche peut participer – et c’est défendu aujourd’hui – [à une politique] d’éducation fondée sur des preuves apportées par la recherche et qui engage des enseignants. Où les enseignants et les autorités administratives sont parties prenantes et partenaires. »

 

Retrouvez la vidéo sur le site du CNESCO et l’intervention de Jean Ecalle à partir de la 36ème minute, et la page du chercheur sur le site de l’Université Lumière Lyon 2.

Exemple

Le professeur Heckman, de l’Université de Chicago.

Investir tôt dans l’éducation, un investissement rentable à long terme

Le Professeur Heckman, de l’Université de Chicago a mené et agrégé de nombreuses études sur l’impact des investissements éducatifs. Il propose une analyse, repris notamment par une tribune publiée la semaine dernière sur notre site, qui croise les méthodes de la discipline économique et les questions éducatives. Sa conclusion ? Investir dans l’éducation des enfants défavorisés, dès le plus jeune âge, permet de limiter l’échec scolaire et les couts sociaux dramatiques qu’il engendre tout au long de la vie des personnes. Ses travaux, qu’Agir pour l’école restituent ici, invitent à la réflexion à propos des savoirs fondamentaux, comme l’apprentissage de la lecture.

Quel est le premier constat du Professeur Heckman ? Les inégalités, particulièrement les inégalités scolaires, se creusent dès le plus jeune âge. Or, « Si la société intervient suffisamment tôt, elle peut améliorer les capacités cognitives […] des enfants défavorisés » et donc grandement améliorer leurs performances scolaires.

En d’autres termes, il affirme que plus les interventions sont précoces dans la vie des enfants, particulièrement les plus défavorisés d’entre eux, plus les inégalités de compétences cognitives (principalement liées à l’apprentissage des savoirs fondamentaux, comme la lecture) se réduisent et favorisent la suite de la scolarité et l’insertion sociale.

Une approche économique pour promouvoir les interventions précoces dans la vie des enfants

L’originalité de sa démarche est qu’il propose une approche économique. L’éducation doit être considérée comme un investissement économique qui favorise le développement du capital humain. Il limite également sur le long terme les coûts sociaux de l’échec scolaire. « Il est économiquement plus efficace de prévenir les problèmes liés au développement humain que de tenter d’y remédier. […] Les interventions précoces sont plus rentables que les interventions ultérieures ».

La courbe du Professeur Heckman, ci-dessous, illustre les rendements élevés des investissements éducatifs précoces.

Taux de rendement du capital humain en fonction de l’investissement éducatif à des âges différents.

De très nombreuses études, en Amérique du Nord et en Europe, « vont dans la même direction » selon lui. Des investissements précoces dans l’éducation permettraient de casser le cycle de reproduction des inégalités et amélioreraient l’employabilité et la productivité de la main d’œuvre sur le long terme. Une leçon à méditer, notamment en ce qui concerne l’apprentissage de la lecture.

 

Exemple

L’Abecedarian Study et l’apprentissage de la lecture

Le National Geographic a diffusé il y a quelques années un documentaire passionnant. Le film relate une expérimentation éducative de longue durée, l’Abecedarian Study. Cette étude a été menée par les scientifiques américains Joseph Sparling et Craig Ramey à partir des années 70. Objectif : « faire une différence dans la vie des enfants » en prouvant que la précocité de la prise en charge éducative réduit les inégalités tout au long de la vie. Particulièrement en matière d’apprentissage de la lecture, au cœur des enseignements fondamentaux.

La problématique est simple nous explique Craig Ramey.

Quelqu’un qui est lent, quelqu’un qui, grosso modo, ne peut pas faire les choses, vous allez traiter cette personne différemment, vous allez diminuer vos attentes. »  Alors « Comment casser le cercle vicieux des difficultés scolaires et sociales avec l’appui de la science ?

 

Pendant 25 ans, les deux scientifiques Joseph Sparling et Craig Ramey ont suivi deux groupes d’enfants issus de milieux défavorisés. Un groupe a été suivi dès le plus jeune âge par les pédagogues de l’équipe et constamment stimulé, l’autre groupe n’a reçu aucune stimulation.

 

La précocité de la prise en charge éducative, un facteur-clé

Les résultats sont frappants. « Dès 15 mois, les enfants des deux groupes ont commencé à voir le monde de façon très différente » nous apprend Craig Ramey. « Les enfants spécialement stimulés apprenaient plus vite, parlaient plus fluidement et réussissaient mieux à l’école ». Et « A deux ans, la différence entre les deux groupes d’enfants était devenue dramatique ». « Tout au long de leur scolarité, ils ont maintenu leur avance, ont eu de meilleurs résultats et ont obtenu de meilleurs emplois par la suite. »

Le Docteur J. Sparling est limpide : « la stimulation précoce a eu un effet toute leur vie ». L’éducation précoce est la clé : « early education is the key ». Une leçon à retenir en matière d’apprentissage de la lecture.

Découvrez cet incroyable projet en vidéo sur YouTube (VO).

 

 

Exemple

Le projet lecture : des expérimentations au service de l’apprentissage de la lecture

Agir pour l’école expérimente ses outils et sa méthodologie d’apprentissage de la lecture dans les classes.

Retrouvez Le Projet Lecture ici et les travaux de la recherche qui fondent nos méthodes.

 

 


Le projet lecture : des expérimentations sur tout le territoire français

Pour savoir où, découvrez la carte interactive des expérimentations en cours, propulsé par ThinkLink :

 

Pour l’année scolaire 2015-2016, ce sont plus de 300 classes, dans 7 académies, qui mettent en place notre méthode d’apprentissage de la lecture au bénéfice de 6 000 élèves.

Exemple

Comment favoriser l’identification des élèves qui ont besoin de soutien en matière d’apprentissage de la lecture ?

Agir pour l’école, outre des propositions formulées ailleurs dans différents ouvrages dont nous vous avons proposé un compte-renud, comme celui-ci, ou celui-là, propose des mesures structurantes en matière d’apprentissage de la lecture. Jugez plutôt :

  1. Intervenir auprès du plus grand nombre possible d’enfants pour éviter d’en laisser certains hors de l’entraînement renforcé d’apprentissage de la lecture alors qu’ils en auraient besoin.
  2. Enseigner les pré-requis de la lecture dès la maternelle, afin que l’identification ait lieu efficacement au début du CP.
  3. Mesurer les acquis de l’élève dans deux compétences qui permettent de prédire précisément son niveau de lecture : la connaissance des noms ou des sons des lettres, et la conscience phonémique.

 

Expérimenter et évaluer les politiques éducatives d’apprentissage de la lecture afin de réduire le nombre d’élèves en difficulté 

Ainsi, Joseph Torgesen a mis en place sur une période de 5 ans un projet de changement global de l’organisation et des enseignements d’une école, dans le but d’améliorer le niveau de lecture des enfants, dans une école élémentaire de Floride fréquentée par des élèves de milieu modeste. La proportion d’élèves en grande difficulté a été divisée par 8.

Il existe un certain consensus dans la recherche sur le fait que la conscience phonologique est une compétence indispensable à l’apprentissage de la lecture.

L’entrainement phonologique explicite avant l’entrée à l’école élémentaire a un effet très positif sur le niveau de lecture, et cet effet repose principalement sur le travail des phonèmes (cf. notamment, I. Lundberg, J. Frost, O-P. Petersen, Effects of an extensive training program for stimulating phonological awareness in preschool children, 1988).

 

 

Exemple

En complément des méthodes qu’Agir pour l’école expérimente, l’association développe et teste aussi dans son projet Lecture / Numérique des applications numériques d’entraînement des compétences fondamentales permettant l’apprentissage de la lecture.

En effet, acquérir les compétences fondamentales qui permettent d’apprendre à lire est un travail long pour un élève en difficulté.

L’enseignant accompagnera l’enfant tout au long de ce chemin mais il est également possible de proposer aux élèves qui en ont le plus besoin un renfort, un complément qu’il pourront utiliser seuls.

 

Nous faisons donc le choix de développer des applications numériques qui suivent la même progression pédagogique que celle qui est utilisée par l’enseignant.

Grâce à une tablette numérique équipée de ces applications, les élèves qui ont le plus besoin pourront poursuivre leur apprentissage et avancer à leur rythme.

Projet lecture numérique APE

Ci-dessus un copie d’écran d’un module pédagogique proposé sur tablette.

Ces applications numériques font l’objet d’une évaluation autonome qui permet de tester leur efficacité.

Des mises à jour fréquentes permettent d’affiner l’outil, en lui permettant de répondre au mieux aux difficultés des élèves faibles.
Pour en savoir plus : regardez cette vidéo.

Exemple

Pourquoi le Projet Lecture ? 

A 5 ans, les enfants entrent en grande section de maternelle. A charge pour les enseignants de les préparer à l’apprentissage de la lecture cette année.

L’apprentissage de la lectrue exige que certaines compétences soient maîtrisées à l’arrivée au CP.

A défaut, les élèves porteront le poids de leurs lacunes initiales, construites dès la maternelle, tout au long de leur scolarité.

Ce sont en effet 90 % des élèves en difficulté à l’entrée en 6ème qui étaient déjà en grande difficulté en grande section de maternelle.

 


De nombreuses recherches ont permis d’identifier les compétences à acquérir en grande section pour préparer l’apprentissage de la lecture.

Il s’agit :

  • de la conscience phonologique,
  • de la compréhension orale,
  • et du code alphabétique.

 

S’inspirant de l’expérimentation « PARLER » conduite par Michel Zorman dans l’académie de Grenoble entre 2005 et 2008, notre projet « Lecture » repose sur une organisation spécifique de la classe et de l’emploi du temps, assez peu répandue à l’heure actuelle.

 

Il s’agit, pour l’enseignant, de ménager, chaque jour pendant le temps de classe, des temps d’enseignement en petits groupes de 5 à 8 élèves, focalisés sur les compétences fondamentales d’apprentissage de la lecture, et ce pendant que les autres élèves de la classe sont en autonomie.

 

L’expérimentation « Lecture » a débuté en 2011-2012 et le projet en est aujourd’hui à sa cinquième année.
Il a fait l’objet de plusieurs publications scientifiques qui sont venues valider ses résultats.

 

Quelques exemples pour approfondir le sujet :

  • “Évaluation des connaissances précoces prédictives de l’apprentissage de la lecture en grande section de maternelle”, dans le Revue française de pédagogie, à lire ici 
  • “La pédagogie préventive à l’école, les avancées actuelles et à venir”, dans la Revue ANAE, à lire ici 
  • Rapport d’évaluation du projet lecture pour le Fonds d’Expérimentation jeunesse, lire le rapport ici lire notre article à ce sujet
  • “Adjusting content to individual student needs: Further evidences from a teacher training program”, par Adrien Bouguen dans HAL, à lire ici 
  • “Evidence-based practices to stimulate emergent literacy skills in kindergarten in France: A large-scale study”, dans Teaching and teacher Education, à consulter ici 
  • “Comment améliorer l’apprentissage de la lecture à l’école? L’impact des pratiques des enseignants à l’école maternelle”, par Adrien Bouguen, pour l’Institut des Politiques Publiques, à retrouver ici
  • “Les élèves manquent de temps pour apprendre à lire, par Mayrline Baumard dans Le Monde, à lire ici
Exemple

Le Commissariat général à l’investissement publie sa première lettre d’information concernant les investissements d’avenir. Parmi ceux-ci, Agir pour l’école a reçu le soutien du Commissariat pour son « Projet Lecture ». 

Il réaffirme dans ce document officiel son soutien à notre projet “Lecture”, consacré à l’apprentissage de la lecture. 

Alors que « l’illettrisme vient d’être déclaré grande cause nationale de l’année 2013, le Programme d’investissements d’avenir y prend sa part en soutenant deux projets” dont celui d’Agir pour l’Ecole qui “expérimente dans 350 classes primaires de milieux défavorisés de nouveaux outils d’acquisition de la lecture”.

La lettre peut être consultée dans son intégralité en suivant ce lien.

Exemple

Maryline Baumard, ancienne journaliste Education du Monde, revient dans ce long article sur les expérimentations que nous portons dans les classes de maternelle afin de favoriser l’apprentissage de la lecture, particulièrement en matière de phonologie.

Elle détaille notre programme qui met l’accent sur un enseignement phonologique très régulier et rigoureux. Les premiers résultats sont concluants pour tous les élèves.

Comme le rappelle Bruno Suchaut, directeur de l’Unité de recherche pour le pilotage des systèmes éducatifs de Lausanne :

« Les élèves qui ont bénéficié du programme sont mieux armés pour la suite de leur scolarité et surtout pour l’année de cours préparatoire.« 

 

Retrouvez l’intégralité de cet article en cliquant sur l’image ci-dessous.

 

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