Résultats archivés

Exemple

Cet article publié en anglais dans la revue Teaching and Teacher Education et rédigé par des chercheurs et des membres d’Agir pour l’école, à partir d’une expérimentation de l’association démontre l’intérêt et le succès de pratiques d’alphabétisation adaptées aux différents élèves. Plongée (en anglais) dans l’apprentissage de la lecture à la maternelle.

Extrait

In a randomized controlled trial with 3569 kindergarten children, evidence-based literacy practices (EBLP) were proposed by teachers to an experimental group (EG). A control group did not receive any specific interventions during the same period. The EBLP related to the alphabetic code, phonological awareness and oral comprehension. Analyses based on propensity scores showed significant gains in the targeted domains and in pseudoword reading in experimental group after comparison between the two groups. The gains were higher for children who had the lowest scores. However, no effect was observed in word reading and vocabulary. EBLP could be a valuable pedagogical tool.

 

Cet article a été rédigé par :

  • Jean Ecalle, Laboratoire EMC Etude des Mécanismes Cognitifs (EA 3082), Université Lyon2, France
  • Hélène Labat, Laboratoire Paragraphe, Equipe Compréhension, Raisonnement et Acquisition des Connaissances (EA 349), Université Paris8, France
  • Marion Le Cam et Thierry Rocher, DEPP Direction de l’Evaluation Prospective et de la Performance, Ministère de l’Education Nationale, France
  • Laurent Cros, Association Agir pour l’Ecole, Paris, France
  • Annie Magna, IUF Institut Universitaire de France, France
Exemple

Adrien Bouguen est chercheur et consultant pour la Banque mondiale, il vient de publier un article passionnant sur les enjeux de l’apprentissage de la lecture.

Que l’article nous apprend-t-il ?

Agir dès la maternelle par des séances intensives sur les compétences fondamentales qui permettent d’apprendre à lire, en adaptant sa pédagogie au niveau des élèves est la configuration la plus efficace pour les élèves fragiles.

Les résultats obtenus par le projet « Lecture » sont inédits et montrent q’un tel dispositif serait plus efficace que la réduction des effectifs.

Retrouvez l’article d’Adrien Bouguen dans son intégralité ici.

Exemple

L’école est confrontée à une extrême diversité de profils de lecteurs en difficultés dès le primaire et l’enjeu est d’y faire face dans les meilleures conditions. L’une d’elles est de détecter le plus précisément possible les processus cognitifs et langagiers non efficients impliquant des difficultés au cours de l’apprentissage de la lecture.

C’est dans ce cadre de réflexion qu’a été menée l’analyse scientifique détaillée ci-dessous ; à laquelle Agir pour l’école a participé. Retrouvez un extrait et un lien pour découvrir l’intégralité de l’article sur le site de la Revue Française de Pédagogie, portée par l’Ecole Normale Supérieure de Lyon.

Extraits

Le premier objectif de ce travail, mené auprès de plus de 3000 élèves de grande section de maternelle, était de valider une batterie de tests évaluant les compétences prédictives de l’acquisition de la lecture dans ses deux composantes, identification de mots écrits et compréhension. Pour cela, les qualités métrologiques des épreuves expérimentales en reconnaissance de lettres, en habiletés phonologiques, en vocabulaire et en compréhension orale ont fait l’objet d’un examen. Le second objectif était d’identifier des profils d’élèves et les difficultés des plus faibles (par l’analyse des erreurs). La conclusion souligne l’intérêt des sessions précoces d’évaluation afin de prévenir les difficultés avec des aides ciblées à l’apprentissage de la lecture en CP.

L’article a été rédigé par :

  • Hélène LabatUniversité Lumière-Lyon 2, laboratoire d’étude des mécanismes cognitifs. Université de Cergy-Pontoise, laboratoire Paragraphe
  • Sarah-Lise FarhatUniversité Lumière-Lyon 2, laboratoire d’étude des mécanismes cognitifs
  • Sandra AndreuDirection de l’évaluation de la prospective et de la performance, bureau de l’évaluation des élèves
  • Thierry Rocher, Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance, bureau de l’évaluation des élèves
  • Laurent CrosAgir pour l’école
  • Annie MagnanUniversité Lumière-Lyon 2, laboratoire d’étude des mécanismes cognitifs. Institut universitaire de France

Pour lire l’article intégral, c’est ici.

 

Utilisons la recherche evidence-based

Exemple

Les projets d’Agir pour l’école s’appuient depuis le début sur des travaux de la recherche evidence-based, c’est-à-dire ceux qui reposent sur le même type de preuve qu’en médecine. Quand on doit tester un nouveau médicament, il apparaît désormais évident à tout le monde qu’il faut regarder son efficacité en comparant un groupe de patients traités par ce médicament à un groupe «placebo». Dans les études sérieuses en éducation, il en est de même depuis plus de 30 ans.

En France, la recherche «evidence-based» est encore largement minoritaire dans le domaine de l’éducation.

La recherche qui ne repose que sur les croyances de ses auteurs a encore une place importante dans les médias, dans les universités et les centres de formations des enseignants.

Sur l’apprentissage de la lecture, des positions souvent sans fondement se sont succédées depuis les années 1970.

D’abord avec la méthode globale qui prônait un apprentissage direct des mots, sans les déchiffrer.

Certains « experts » ont ensuite recommandé d’apprendre à lire dans des textes complexes pour découvrir tout de suite le plaisir de lire.

Enfin, les méthodes d’éducation « centrées sur l’enfant » ont vanté les mérites d’une découverte spontanée du code alphabétique par l’enfant.

Ces idées déconnectées de la classe ont entrainé une grande lassitude chez les enseignants qui ont du mal à distinguer une recherche « evidence-based » donc sérieuse de travaux trop fortement subjectifs donc sans valeur.

Face à ce malheureux constat, Agir pour l’école a fait le choix de mettre à disposition des enseignants des méthodes et outils nouveaux, travaillés avec des chercheurs reconnus et respectés pour le sérieux de leur démarche, tels que Marc Gurgand, Bruno Suchaut, Stanislas Dehaene, Maryse Bianco, ou Michel Fayol.

Des articles scientifiques sur les projets de l’association sont d’ailleurs signés par ces chercheurs. Ces derniers interviennent aussi lors de conférences auprès des enseignants impliqués dans le programme.

L’association Agir pour l’école ne cherche pas à participer aux affrontements entre chercheurs.

Son but : porter auprès des enseignants un discours pragmatique et outiller ces derniers d’une méthode qui a fait ses preuves au cours de nombreuses expérimentations et d’évaluation.

Pour vaincre l’échec scolaire, collectivement et efficacement.

Conclusions du National Reading Panel

Exemple

A la demande du Congrès américain, le National Institute of Child Health and Human Development (NICHD) a fait la synthèse de plus de 100 000 recherches sur les politiques de lutte contre l’illétrisme.

 

Les conclusions du rapport rendues en 2000 sont très claires :

  • Le travail sur la conscience phonologique (capacité à reconnaitre, identifier et manipuler les syllabes et phonèmes du langage parlé) est un pré-requis essentiel à l’apprentissage de la lecture ;
  • L’enseignement explicite du code alphabétique doit être engagé dès les premiers jours de CP et de façon systématique ;
  • Le travail sur la compréhension des textes doit être développé ;
  • Le travail sur la fluence de lecture (précision, rapidité et automatisation) doit être renforcé.

 

Pour lire la synthèse du rapport, cliquez ici.