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Exemple

L’article des chercheurs spécialistes de la lecture Jean Ecalle et Annie Magnan « Les effets d’interventions politique et éducative visant à réduire les difficultés d’apprentissage de la lecture en CP » est paru dans la revue « Studies in Educational Evaluation ». Ces deux chercheurs sont parmi ceux qui ont le plus publié sur la lecture en France.

Cette revue fait partie du premier quartile (Q1) des revues en éducation au niveau international
(www.scimagojr.com/journalrank.php)

Comme dans tout processus de publication scientifique *, l’article en anglais a été soumis par la revue à des experts internationaux pour une critique anonyme et indépendante, en mars 2018. C’est ce qui garantit la qualité des données exposées. Il a été publié le 20 février 2019.

Objectifs :

Cette étude a évalué l’impact de deux expérimentations sur le niveau de lecture d’élèves en classes de CP situées en éducation prioritaire :

  • l’étude 1 a mesuré l’effet du dédoublement de classes de CP (intervention politique),
  • l’étude 2 a mesuré l’effet de la méthode d’apprentissage de la lecture d’Agir pour l’école (intervention éducative).

Nous ne parlons ici que des résultats de l’étude 2.

Méthode de l’étude 2 :

L’étude a été réalisée lors de l’année scolaire 2015-2016 auprès de 2 803 enfants en classes de CP en REP et REP+, ce qui en fait un des articles scientifiques à la plus large échelle sur la lecture.

Le groupe expérimental a suivi le programme « Lecture » d’Agir pour l’école.

Le groupe contrôle a suivi son approche habituelle.

Les compétences en pré-lecture et lecture de l’ensemble des élèves ont été évaluées au début (t1) et à la fin (t2) de l’expérimentation, au même moment pour tous.

Les compétences de lecture évaluées incluent :

  1. La connaissance des lettres de l’alphabet, la connaissance des sons (phonologie), l’orthographe et la vitesse de lecture (fluence).
  2. La compréhension : le vocabulaire et la compréhension orale et écrite.

Les effets sont calculés en écart-type (effect size). A titre d’exemple, un effet de 19 % d’écart-type en fluence peut s’exprimer de deux façons équivalentes :

  1. La réduction d’environ 20 % du nombre d’élèves en très grande difficulté en fluence,
  2. Le rattrapage de l’élève faible sur l’élève moyen de 19 % de son écart.

Résultats de l’étude 2 :

A la fin de l’année scolaire 2015-2016, les élèves faibles du groupe expérimental ont rattrapé de 30 % leur retard en compréhension écrite par rapport aux élèves moyens du groupe contrôle.

Le groupe expérimental ayant appris à lire avec le programme d’Agir pour l’école a des résultats significativement meilleurs que le groupe contrôle, en orthographe, en fluence et en compréhension écrite.

Dans ce groupe, les enseignants ont respecté rigoureusement la progressivité du protocole : d’abord l’apprentissage des sons (phonologie). Puis le travail sur les syllabes et les mots. Lorsque l’aisance est suffisante, la lecture de textes et la vitesse de lecture (fluence) deviennent la priorité.

Notons qu’aucun exercice en particulier ne ciblait la compréhension écrite dans le protocole testé ici. Il s’agit pourtant de la compétence qui a été le plus stimulée par le programme (32 % d’écart type). Selon les chercheurs, l’entraînement à la fluence (19% d’e.t. sur cette dimension), très développé dans le protocole d’Agir pour l’école, explique un tel résultat.

NB : depuis, la compréhension écrite a été ajoutée au protocole de l’association pour aller encore plus loin.

Conclusion :

Les auteurs de l’article concluent que l’effet conjugué du dédoublement des classes de CP avec une méthode structurée, explicite, adaptée et progressive d’apprentissage de la lecture auprès d’élèves en difficulté, est probablement l’une des méthodes les plus efficaces pour réduire drastiquement le nombre d’élèves en très grande difficulté.

L’article : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0191491X1830083X

La page d’Annie Magnan et Jean Ecalle sur la lecture : http://ecalle-magnan.fr/

 

* NB : comme dans d’autres matières (biologie, physique,…), les auteurs du protocole testé (MM. Gomes et Cros) ont cosigné l’article. C’est la pratique dominante en sciences.

Sur la publication scientifique, voir par exemple : http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/comprendre-la-publication-scientifique

Exemple

Cet article publié en anglais dans la revue Teaching and Teacher Education et rédigé par des chercheurs et des membres d’Agir pour l’école, à partir d’une expérimentation de l’association démontre l’intérêt et le succès de pratiques d’alphabétisation adaptées aux différents élèves. Plongée (en anglais) dans l’apprentissage de la lecture à la maternelle.

Extrait

In a randomized controlled trial with 3569 kindergarten children, evidence-based literacy practices (EBLP) were proposed by teachers to an experimental group (EG). A control group did not receive any specific interventions during the same period. The EBLP related to the alphabetic code, phonological awareness and oral comprehension. Analyses based on propensity scores showed significant gains in the targeted domains and in pseudoword reading in experimental group after comparison between the two groups. The gains were higher for children who had the lowest scores. However, no effect was observed in word reading and vocabulary. EBLP could be a valuable pedagogical tool.

 

Cet article a été rédigé par :

  • Jean Ecalle, Laboratoire EMC Etude des Mécanismes Cognitifs (EA 3082), Université Lyon2, France
  • Hélène Labat, Laboratoire Paragraphe, Equipe Compréhension, Raisonnement et Acquisition des Connaissances (EA 349), Université Paris8, France
  • Marion Le Cam et Thierry Rocher, DEPP Direction de l’Evaluation Prospective et de la Performance, Ministère de l’Education Nationale, France
  • Laurent Cros, Association Agir pour l’Ecole, Paris, France
  • Annie Magna, IUF Institut Universitaire de France, France

La pédagogie préventive à l’école, les avancées actuelles et à venir

Exemple

L’échec scolaire, compris comme un niveau en lecture, écriture et calcul trop faible pour permettre de suivre les enseignements proposés au collège, est aisé à pronostiquer dès l’entrée au CP.

Massif, précoce, l’échec scolaire est aussi réductible, par des moyens pédagogiques.

Cet article – rédigé par deux membres de l’équipe d’Agir pour l’Ecole et publié dans la revue Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l’Enfant – analyse les voies pédagogiques de traitement de l’échec scolaire.

 

Enseignement de l’analyse 

Une pédagogie adaptée permet de réduire fortement le nombre d’élèves en difficulté dans les premières classes de l’école primaire, ce qui est souhaitable pour réserver les réponses paramédicales aux élèves les plus faibles.

Les expérimentations récentes avec groupe témoin, en France (projet Lecture d’Agir pour l’école) ou à l’étranger, montrent la nécessité d’un diagnostic précoce, notamment sur la phonologie, suivi d’un entraînement renforcé des compétences de pré-lecture et de lecture.

Les pédagogies les plus prometteuses sont les pédagogies structurées, qui évaluent fréquemment les compétences des élèves et ciblent correctement leurs besoins. Une organisation améliorée du temps scolaire est aussi indispensable pour obtenir des résultats élevés.

En bref, différencier sur la base de tests fréquents la pédagogie mise en oeuvre, mesurer les progrès et adapter l’organisation de sa classe au travail en petits groupes sont les ingrédients d’un apprentissage efficace de la lecture pour les élèves faibles.

 

Pour lire l’article dans son intégralité, c’est ici.

Exemple

Adrien Bouguen est chercheur et consultant pour la Banque mondiale, il vient de publier un article passionnant sur les enjeux de l’apprentissage de la lecture.

Que l’article nous apprend-t-il ?

Agir dès la maternelle par des séances intensives sur les compétences fondamentales qui permettent d’apprendre à lire, en adaptant sa pédagogie au niveau des élèves est la configuration la plus efficace pour les élèves fragiles.

Les résultats obtenus par le projet « Lecture » sont inédits et montrent q’un tel dispositif serait plus efficace que la réduction des effectifs.

Retrouvez l’article d’Adrien Bouguen dans son intégralité ici.

Exemple

L’école est confrontée à une extrême diversité de profils de lecteurs en difficultés dès le primaire et l’enjeu est d’y faire face dans les meilleures conditions. L’une d’elles est de détecter le plus précisément possible les processus cognitifs et langagiers non efficients impliquant des difficultés au cours de l’apprentissage de la lecture.

C’est dans ce cadre de réflexion qu’a été menée l’analyse scientifique détaillée ci-dessous ; à laquelle Agir pour l’école a participé. Retrouvez un extrait et un lien pour découvrir l’intégralité de l’article sur le site de la Revue Française de Pédagogie, portée par l’Ecole Normale Supérieure de Lyon.

Extraits

Le premier objectif de ce travail, mené auprès de plus de 3000 élèves de grande section de maternelle, était de valider une batterie de tests évaluant les compétences prédictives de l’acquisition de la lecture dans ses deux composantes, identification de mots écrits et compréhension. Pour cela, les qualités métrologiques des épreuves expérimentales en reconnaissance de lettres, en habiletés phonologiques, en vocabulaire et en compréhension orale ont fait l’objet d’un examen. Le second objectif était d’identifier des profils d’élèves et les difficultés des plus faibles (par l’analyse des erreurs). La conclusion souligne l’intérêt des sessions précoces d’évaluation afin de prévenir les difficultés avec des aides ciblées à l’apprentissage de la lecture en CP.

L’article a été rédigé par :

  • Hélène LabatUniversité Lumière-Lyon 2, laboratoire d’étude des mécanismes cognitifs. Université de Cergy-Pontoise, laboratoire Paragraphe
  • Sarah-Lise FarhatUniversité Lumière-Lyon 2, laboratoire d’étude des mécanismes cognitifs
  • Sandra AndreuDirection de l’évaluation de la prospective et de la performance, bureau de l’évaluation des élèves
  • Thierry Rocher, Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance, bureau de l’évaluation des élèves
  • Laurent CrosAgir pour l’école
  • Annie MagnanUniversité Lumière-Lyon 2, laboratoire d’étude des mécanismes cognitifs. Institut universitaire de France

Pour lire l’article intégral, c’est ici.

 

Le programme « Parler »

Exemple

Pour un éclairage précis et rigoureux de notre action, nous revenons dans cet article sur le programme « PARLER » conduite par Michel Zorman dans l’académie de Grenoble entre 2005 et 2008 ; expérimentation qui inspire largement notre projet Lecture.

 

Michel Zorman, chercheur à l’université de Grenoble, et son équipe ont cherché à lutter contre l’échec scolaire des enfants de familles défavorisées en déployant un programme de prévention précoce des acquisitions du langage oral et des pratiques liées à l’écrit.

 

8 écoles maternelles et primaires ont été engagées dans ce projet. Un travail particulier a été réalisé sur la conscience phonologique, l’enseignement du code alphabétique et la compréhension.

 

Les entrainements de ces compétences ont été réalisés :

  • En petits groupes (de 4 à 6 personnes maximum) homogènes et qui évoluent au cours du temps
  • Par petites séquences très structurées (30 minutes par jour, 3 fois par semaine)
  • En privilégiant un travail sur la phonologie, la compréhension et la fluence
  • En faisant répéter la connaissance, jusqu’à la mémorisation parfaite.

 

Les résultats du projet ont été exceptionnels : la difficulté scolaire a été divisée par deux. Des quartiers de ZEP ont été ramenés à des niveaux de difficulté inférieurs à la moyenne nationale. Par ailleurs, le programme qui s’adresse à tous les élèves (et pas seulement ceux en difficulté) a aussi eu pour conséquence la convergence des compétences des élèves de ces quartiers difficiles avec la moyenne nationale.

 

Cette expérimentation, sa méthodologie dans les classes et ses résultats ont inspiré notre Projet Lecture détaillé dans nos actualités.

 

Pour en savoir plus sur le programme « PARLER » : c’est ici  et ici.

Utilisons la recherche evidence-based

Exemple

Les projets d’Agir pour l’école s’appuient depuis le début sur des travaux de la recherche evidence-based, c’est-à-dire ceux qui reposent sur le même type de preuve qu’en médecine. Quand on doit tester un nouveau médicament, il apparaît désormais évident à tout le monde qu’il faut regarder son efficacité en comparant un groupe de patients traités par ce médicament à un groupe «placebo». Dans les études sérieuses en éducation, il en est de même depuis plus de 30 ans.

En France, la recherche «evidence-based» est encore largement minoritaire dans le domaine de l’éducation.

La recherche qui ne repose que sur les croyances de ses auteurs a encore une place importante dans les médias, dans les universités et les centres de formations des enseignants.

Sur l’apprentissage de la lecture, des positions souvent sans fondement se sont succédées depuis les années 1970.

D’abord avec la méthode globale qui prônait un apprentissage direct des mots, sans les déchiffrer.

Certains « experts » ont ensuite recommandé d’apprendre à lire dans des textes complexes pour découvrir tout de suite le plaisir de lire.

Enfin, les méthodes d’éducation « centrées sur l’enfant » ont vanté les mérites d’une découverte spontanée du code alphabétique par l’enfant.

Ces idées déconnectées de la classe ont entrainé une grande lassitude chez les enseignants qui ont du mal à distinguer une recherche « evidence-based » donc sérieuse de travaux trop fortement subjectifs donc sans valeur.

Face à ce malheureux constat, Agir pour l’école a fait le choix de mettre à disposition des enseignants des méthodes et outils nouveaux, travaillés avec des chercheurs reconnus et respectés pour le sérieux de leur démarche, tels que Marc Gurgand, Bruno Suchaut, Stanislas Dehaene, Maryse Bianco, ou Michel Fayol.

Des articles scientifiques sur les projets de l’association sont d’ailleurs signés par ces chercheurs. Ces derniers interviennent aussi lors de conférences auprès des enseignants impliqués dans le programme.

L’association Agir pour l’école ne cherche pas à participer aux affrontements entre chercheurs.

Son but : porter auprès des enseignants un discours pragmatique et outiller ces derniers d’une méthode qui a fait ses preuves au cours de nombreuses expérimentations et d’évaluation.

Pour vaincre l’échec scolaire, collectivement et efficacement.

Analyse de l’enquête PISA 2012

Exemple

L’OCDE (http://www.oecd.org/fr/)  livre une synthèse des résultats de son « Programme international pour le suivi des acquis des élèves » conduit en 2012 : PISA 2012.

 

L’enquête PISA évalue dans quelle mesure les élèves âgés de 15 ans ont acquis des connaissances et compétences essentielles pour pouvoir participer pleinement à la vie de nos sociétés modernes, en particulier en compréhension de l’écrit, en mathématiques, en sciences et en résolution de problèmes.

 

Ces analyses sont précieuses afin de comparer les résultats du système scolaire français en comparaison avec les autres pays membres de l’OCDE et d’analyser les évolutions du système français lui même d’une étude à l’autre.

 

Pour lire la synthèse du rapport, cliquez ici.

 

Retour sur le projet Perry Preschool

Exemple

Le projet américain Perry Preschool conduit de 1962 à 2005, a prouvé qu’un programme d’intervention sur de très jeunes enfants issus de milieu socio-économiques défavorisés pouvait influencer leur vie durablement.

 

Le projet Perry Preschool en détail :

 

Qui ? 123 enfants de 3 à 4 ans, issus de milieux défavorisés et ayant des QI initiaux faibles

Quand ? Entre 1962 et 2005

Comment ? Une évaluation régulière de leur performance jusqu’à 41 ans en comparaison d’un groupe témoin

 

Quel programme ?

  • Octobre à mai : 2h30 de classe tous les matins en groupe de 6 enfants avec un enseignant par groupe, autour d’une pédagogie centrée sur l’enfant
  • 1h30 de visite à la maison par semaine, avec les mères des enfants
  • Un programme suivi pendant 2 ans pour la grande majorité des enfants

 

Quels résultats ?

  • 71% des enfants qui ont été accompagnés dans le cadre de ce programme ont obtenu un diplome du seconde (contre 54% dans l’échantillon d’enfants témoins)
  • A 27 ans, 29% gagnent plus de 2000$ (contre seulement 7% du groupe témoin)
  • En matière de délinquance, 12% des hommes ont été arrêtés plus de 5 fois (contre 49% pour l’échantillon témoin

 

Schema2

Pour en savoir plus sur cette expérimentation : c’est ici

Conclusions du National Reading Panel

Exemple

A la demande du Congrès américain, le National Institute of Child Health and Human Development (NICHD) a fait la synthèse de plus de 100 000 recherches sur les politiques de lutte contre l’illétrisme.

 

Les conclusions du rapport rendues en 2000 sont très claires :

  • Le travail sur la conscience phonologique (capacité à reconnaitre, identifier et manipuler les syllabes et phonèmes du langage parlé) est un pré-requis essentiel à l’apprentissage de la lecture ;
  • L’enseignement explicite du code alphabétique doit être engagé dès les premiers jours de CP et de façon systématique ;
  • Le travail sur la compréhension des textes doit être développé ;
  • Le travail sur la fluence de lecture (précision, rapidité et automatisation) doit être renforcé.

 

Pour lire la synthèse du rapport, cliquez ici.

 

L’éducation, priorité n°1 des Français devant l’emploi

Exemple

Selon un sondage BVA pour France Info, 60% des Français considèrent que l’éducation doit être la priorité des pouvoirs publics. L’emploi tenant le premier rang depuis 2 ans cède sa place à l’éducation.

Cela se justifie d’une part à cause du mécontentement des Français envers le système éducatif et d’autre part, par l’effet de la crise économique faisant de l’éducation « un lieu d’espoir et de projection possible » comme le souligne un spécialiste de l’éducation.

Il faut noter  que seuls 24% des Français se disent satisfaits de leur système éducatif, il s’agit du taux de satisfaction le plus bas d’Europe.

L’article en intégralité : http://www.liberation.fr/societe/01012347505-l-education-priorite-n-1-des-francais-devant-l-emploi

Exemple

Une intervention précoce en matière d’education est un gage de réussite, comme l’ont montré de nombreuses expérimentations. Dès lors, comment repérer les lecteurs pressentis comme fragiles ?

De récentes lois et initiatives mises en œuvre aux États-Unis demandent aux enseignants d’intensifier leurs efforts pour identifier et aider les pré-lecteurs pressentis comme fragiles, avant leur entrée à l’école maternelle.

En 2012, la National Civic League récompensera pour la première fois les initiatives éducatives et plus particulièrement les innovations en matière d’apprentissage de la lecture.

Pour en savoir plus : Edweek.org et Allamericacityaward.com

Agir dès la petite enfance favorise le développement économique

Exemple

La Rentabilité des programmes destinés à la petite enfance
Le Pew Center on the States vient de publier un rapport de l’économiste Timothy Bartik sur l’évaluation des effets des programmes les plus efficaces destinés à la petite enfance. Le rapport est basé sur son dernier livre intitulé  Investing in Kids: Early Childhood Programs and Economic Development.

La recherche de M. Bartik démontre que l’éducation préscolaire pour tous présente le meilleur retour sur investissement.

Acheter l’ouvrage ici : http://blogs.edweek.org/edweek/early_years/

Le blog du site « Education Week » spécialisé sur les questions de petite enfance et de developpement cognitif : http://www.upjohninst.org/publications/titles/iik.html

Lecture : L’Europe montre la voie

Exemple

Le rapport Eurydice sur les pratiques d’enseignement de la lecture en Europe (publié le 11 juillet)  met l’accent sur l’apprentissage coopératif, la présence des spécialistes de la lecture au sein des écoles et l’élaboration de programmes destinés aux groupes susceptibles d’être confrontés à des difficultés en lecture.

Le rapport ici : http://eacea.ec.europa.eu/education/eurydice/documents/thematic_reports/130FR_HI.pdf

La Pologne : un modèle à suivre ?

Exemple

En l’espace de neuf ans, la Pologne a réussi à accroître les performances de ses élèves en lecture, et surtout à réduire la part de ses élèves les plus faibles.

Il faut chercher les causes de cette réussite dans l’introduction d’examens externes, la décentralisation, la prise de responsabilité des pouvoirs locaux et l’autonomie croissante des établissements.

L’article en intégralité, dans l’espace abonnés : http://www.aef.info/public/fr/abonne/depeche/depeche_detail.php?id=151985

La France championne d’Europe du redoublement

Exemple

Une étude de l’OCDE souligne l’inefficacité et le coût du redoublement. En France le coût est estimé à environ 9 000 € pour la rescolarisation au même niveau d’un élève, ce à quoi il faut ajouter le « coût pour la société de retarder d’au moins un an l’entrée de cet élève sur le marché du travail », nous précise l’OCDE.

L’article en intégralité : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/La-France-championne-d-Europe-du-redoublement-_NG_-2011-07-19-690735

Synthèse du rapport du National Reading Panel (2000)

Exemple

Le National Reading Panel américain a rendu la plus grande synthèse de la recherche mondiale sur les compétences fondamentales mise en œuvre dans l’apprentissage de la lectureUne synthèse de ce rapport est ici disponible en français.

Egalité des chances : la nécessité d’une intervention précoce

Exemple

Deux  ingénieurs du corps des Mines, Gilles Tauzin (ENS Ulm) et Valérian Pham Ngoc (X), ont écrit un mémoire de recherche sur l’égalité des chances dans l’enseignement supérieur. Il propose de cibler les politiques sur la crèche et la maternelle.

Le professeur porte un rôle déterminant dans la réussite des élèves

Exemple

Une note du Centre d’analyse stratégique (CAS) – institution de recherche placée sous la tutelle du premier ministre – montre qu’à niveau scolaire et origine sociale identiques, 10 à 15 % des écarts de résultats entre les élèves du primaire au lycée s’expliquent par l’enseignant. Cette étude montre également que « l’effet enseignant » est beaucoup plus important que « l’effet établissement». De plus, il observe qu’une augmentation de l’efficacité d’un professeur a au moins autant d’effets bénéfiques sur la réussite des élèves que la diminution de la taille de la classe. L’étude propose la mise en place d’autres types d’évaluation et plus de retours sur les pratiques des enseignants.

L’article en intégralité : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Le-professeur-a-un-role-determinant-dans-la-reussite-des-eleves-_NG_-2011-07-12-688693