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La pédagogie préventive à l’école, les avancées actuelles et à venir

Exemple

L’échec scolaire, compris comme un niveau en lecture, écriture et calcul trop faible pour permettre de suivre les enseignements proposés au collège, est aisé à pronostiquer dès l’entrée au CP.

Massif, précoce, l’échec scolaire est aussi réductible, par des moyens pédagogiques.

Cet article – rédigé par deux membres de l’équipe d’Agir pour l’Ecole et publié dans la revue Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l’Enfant – analyse les voies pédagogiques de traitement de l’échec scolaire.

 

Enseignement de l’analyse 

Une pédagogie adaptée permet de réduire fortement le nombre d’élèves en difficulté dans les premières classes de l’école primaire, ce qui est souhaitable pour réserver les réponses paramédicales aux élèves les plus faibles.

Les expérimentations récentes avec groupe témoin, en France (projet Lecture d’Agir pour l’école) ou à l’étranger, montrent la nécessité d’un diagnostic précoce, notamment sur la phonologie, suivi d’un entraînement renforcé des compétences de pré-lecture et de lecture.

Les pédagogies les plus prometteuses sont les pédagogies structurées, qui évaluent fréquemment les compétences des élèves et ciblent correctement leurs besoins. Une organisation améliorée du temps scolaire est aussi indispensable pour obtenir des résultats élevés.

En bref, différencier sur la base de tests fréquents la pédagogie mise en oeuvre, mesurer les progrès et adapter l’organisation de sa classe au travail en petits groupes sont les ingrédients d’un apprentissage efficace de la lecture pour les élèves faibles.

 

Pour lire l’article dans son intégralité, c’est ici.

Retour sur le projet Perry Preschool

Exemple

Le projet américain Perry Preschool conduit de 1962 à 2005, a prouvé qu’un programme d’intervention sur de très jeunes enfants issus de milieu socio-économiques défavorisés pouvait influencer leur vie durablement.

 

Le projet Perry Preschool en détail :

 

Qui ? 123 enfants de 3 à 4 ans, issus de milieux défavorisés et ayant des QI initiaux faibles

Quand ? Entre 1962 et 2005

Comment ? Une évaluation régulière de leur performance jusqu’à 41 ans en comparaison d’un groupe témoin

 

Quel programme ?

  • Octobre à mai : 2h30 de classe tous les matins en groupe de 6 enfants avec un enseignant par groupe, autour d’une pédagogie centrée sur l’enfant
  • 1h30 de visite à la maison par semaine, avec les mères des enfants
  • Un programme suivi pendant 2 ans pour la grande majorité des enfants

 

Quels résultats ?

  • 71% des enfants qui ont été accompagnés dans le cadre de ce programme ont obtenu un diplome du seconde (contre 54% dans l’échantillon d’enfants témoins)
  • A 27 ans, 29% gagnent plus de 2000$ (contre seulement 7% du groupe témoin)
  • En matière de délinquance, 12% des hommes ont été arrêtés plus de 5 fois (contre 49% pour l’échantillon témoin

 

Schema2

Pour en savoir plus sur cette expérimentation : c’est ici