Agir pour l’école citée dans The Conversation

Exemple

The Conversation France se présente comme un média en ligne d’information et d’analyse de l’actualité indépendant, qui publie des articles grand public écrits par les chercheurs et les universitaires.

Un article publié il y a un mois, qui cite Agir pour l’école, a particulièrement attiré notre attention : Education : et si la réforme s’appuyait sur les données de la science ?.

Mais lisez plutôt :

Jean Michel Blanquer n’a pas attendu sa nomination comme ministre de l’Éducation pour défendre l’expérimentation à l’école comme mode de renouvellement de la pédagogie. Proche du mouvement Agir pour l’école dont c’est précisément l’objectif, ancien soutien de l’expérience menée par Céline Alvarez dans une école maternelle de la région parisienne, il est à l’origine du test de la Mallette des parents, cette boîte à outils destinée à aider les enseignants dans leurs échanges avec les parents.

Depuis sa prise de fonction, Jean‑Michel Blanquer reste ferme sur sa position. Les dispositifs actuels seront soumis à des évaluations nationales, promet-il. Les politiques scolaires feront l’objet d’expérimentations, et la recherche en sciences cognitives guidera sa stratégie.

 

 

 

S’appuyer sur les données de la science

La question semble incongrue au premier abord. En réalité, il s’agit d’une problématique centrale dans un débat éducatif où les intérêts politiques et l’idéologie biaisent les échanges entre spécialistes et nuisent à l’information du monde de l’éducation.

Les deux universitaires Alice Latimier et Svetlana Meyer choisissent de donner en exemple les vertus de l’approche evidence-based – que l’on pourrait traduire par « fondée sur les données de la science » – pour l’apprentissage de la lecture.

Prenons le cas de l’apprentissage de la lecture. Les données produites à ce sujet sont de différentes sortes. Certaines relèvent de la science fondamentale, notamment quand elles portent sur les grandes fonctions du raisonnement. Par exemple : l’attention visuelle est un ingrédient de l’apprentissage de la lecture.

D’autres se situent à mi-chemin entre le fondamental et l’appliqué. Pour poursuivre avec l’exemple précédent : tel type d’entraînement améliore l’attention visuelle et les performances en lecture.

D’autres données, encore, sont issues de l’application en conditions réelles. Toujours avec le même exemple : ce jeu d’entraînement de l’attention visuelle utilisé en classe par l’enseignant améliore les performances en lecture.

Enfin, il existe des données sur des initiatives menées à grande échelle. Ce pourrait être : la réforme de l’apprentissage de la lecture qui intègre l’entraînement de l’attention visuelle a eu tel impact sur les performances des élèves français.

 

 

Depuis le début de son action en 2011, Agir pour l’école promeut et met en oeuvre une approche dite « evidence-based » qui place les méthodes scientifiques au coeur de chaque expérimentation que nous menons.